vendredi 12 novembre 2010

Exposition 14-18 et histoire locale

Du 11 au 14 novembre 2010, l’association « le Fil du Temps » a organisé dans le Foyer rural de Prin-Deyrançon une exposition « Guerre 14/18, Généalogie et Histoire locale » en collaboration avec le Foyer rural de Prin Deyrançon, Jean-Jacques Belot de la Société Mauzéenne d’Histoire Locale, la municipalité de Prin Deyrançon, l’Amicale des anciens combattants de Mauzé sur le Mignon et de Frontenay Rohan Rohan.

Beaucoup de préparatifs, de nombreuses réunions ont permis de mettre en place cette exposition durant 4 jours

qui se présentait de la façon suivante : d’un coté, la partie « Guerre 14/18 » qui regroupait de très nombreux objets de collectionneurs, mais aussi des objets prêtés par le musée militaire de St Maixent l’Ecole ainsi que 2 motos (1914) venant de l’Espace Pierre Certain de Celles sur Belle. Une autre partie, présentait la généalogie à travers l’arbre généalogique de la famille « Servant » originaire de Prin-Deyrançon. Enfin une 3e partie consacrée à l’« Histoire locale » présentait une foultitude de documents, de photographies et d’objets concernant la commune de Prin-Deyrançon (et ses environs) et son histoire très spécifique. Pour réussir une telle entreprise, il a fallu aller à la « pêche » auprès des habitants, rassembler, trier, centraliser les informations, et là, il faut bien dire que nous avons eu affaire à une population qui nous a ouvert ses portes, qui a sorti des greniers, des registres, des photos, des documents endormis depuis des décennies. Ils ont « rameuté » les voisins, les amis afin que nous puissions mettre en place une exposition complète et pleine d’intérêts. Un grand merci à Eric Birocheau pour son énorme travail après de la population de Prin. Et pour compléter cette exposition, des collectionneurs locaux de voitures anciennes ont décidé d’exposer une dizaines de véhicules tous plus beaux les uns que les autres. Nostalgie ! Bilan de ces 4 jours : 712 entrées (gratuites) dont 112 élèves et leurs professeurs des écoles. Questions, intérêts, curiosités ont été les maitres mots de ces enfants. Ils ont été tellement conquis par cette exposition, que durant le week-end, nous en avons revu beaucoup qui ont servi de guide à leurs parents. Merci les enfants de votre confiance ! Le Conseil Général des Deux-Sèvres nous a fait part de son intérêt par la venue de Mr Dugleux Sébastien, conseiller général du canton de Mauzé sur le Mignon. L’Amicale des anciens combattants et victimes de guerres de Frontenay Rohan Rohan nous a signifié par la voie de son président Mr Jean-Claude Benoist qu’une manifestation telle que celle-ci devrait être organisée dans chaque commune du canton de Frontenay Rohan Rohan et que nous aurions leur soutien « moral et logistique » si nécessaire ! Que de reconnaissance mais que d’obligations pour l’avenir !


mercredi 3 novembre 2010

La médaille de Sainte Hélène

Un peu d'histoire
     Le 15 avril 1821, lors de son exil à Sainte-Hélène, Napoléon dicte un testament comportant trois parties. La troisième est un acte de reconnaissance à l'égard de ceux qui, de 1792 à 1815, avaient combattu « pour la gloire et l'indépendance de la France ». Dans ce but, il lègue la moitié de son patrimoine privé, qu'il estime alors à 200 millions de francs.

     Napoléon III « voulant honorer par une distinction spéciale les militaires ayant combattu sous les drapeaux de la France dans les Grandes Armées de 1792 à 1815 », une médaille commémorative fut accordée à tous les survivants. Il appela cette nouvelle décoration « Médaille de Sainte-Hélène ».
      La médaille fut créée par décret le 12 août 1857 ; le sculpteur Désiré-Albert Barre qui la dessina et la réalisa. À l'avers se trouve le profil de l'Empereur Napoléon 1er, et au revers ce texte : « Campagnes de 1792 à 1815. À ses compagnons de gloire, sa dernière pensée, 5 mai 1821 ».
      Elle était présentée dans une boîte de carton au couvercle recouvert d'un papier blanc glacé portant en relief l'Aigle impérial et l'inscription « Aux compagnons de gloire de Napoléon 1er- Décret du 12 août 1857 ».
     Cette médaille de bronze est portée à la boutonnière, suspendue à un ruban vert et rouge à raies très étroites.
     Plus tard, Félicien Rops dédia un pamphlet à « Messieurs les membres de la Société numismatique belge » dans lequel il réfuta les éléments de base de la légende napoléonienne. Cet opuscule contient en outre la reproduction d'une médaille dont voici le texte :
     Médaille de Waterloo.- Du dernier des chauvins voilà tout ce qui reste. À ses compagnons de raclée, sa dernière parole, signé Cambronne. Revers de la Médaille. 15 juin 1815.

Récipiendaires

On estime qu’environ 405 000 soldats de la Grande Armée de Napoléon (Français, Belges, Danois, Irlandais, etc.) en bénéficièrent. Les chiffres sont approximatifs du fait de la disparition des archives dans l'incendie du palais de la Légion d'honneur durant la Commune. Seuls les documents contenus dans chaque dépôt d'archives départementales françaises sont conservés, quand ceux-ci n'ont pas été eux-mêmes détruits.

L'attribution de la médaille reposait sur des critères stricts, tout en concernant de nombreuses personnes : on doit avoir servi aux armées de terre ou de mer françaises entre 1792 et 1815, sans aucune durée de service requise, ni aucune participation à une campagne ; en revanche, il faut obligatoirement pouvoir justifier de son service durant cette période à l’aide de tout document émanant des autorités militaires. Si l’ancien militaire possède encore son livret militaire, son congé définitif ou de réforme, son mémoire de proposition à la retraite, il y a droit. Ceux qui ont perdu tous ces documents ne pourront pas y prétendre.

La première distribution eut lieu le 15 août 1857. Ce jour-là, à treize heures, l'Empereur Napoléon III remit lui-même la Médaille à Jérôme Bonaparte (âgé de 75 ans). Les maréchaux Vaillant (Ministre de la Guerre), Magnan, Pelissier, Baraguey d'Hilliers, l'amiral Hamelin (Ministre de la Marine) sont parmi les tout premiers médaillés. Ornano, Gouverneur des Invalides, ainsi que bon nombre de généraux de division et de brigade, d'amiraux, de vice-amiraux et de contre-amiraux la recevront aussi.

Les quatre Grands Chanceliers de la Légion d'honneur en exercice pendant la période d'attribution de la médaille de Sainte-Hélène sont :


Nom: FAUCHER
Prénom: Pierre
Commune de résidence: Deyrançon
Arrondissement: Niort
Département: Deux-Sèvres
Code: F79
Pays: France
Période: 1791 - 1800
Dossier : 65393

________________________________________

Nom: JOFFRIAU
Prénom: Jacques
Commune de résidence: Deyrançon
Arrondissement: Niort
Département: Deux-Sèvres
Code: F79
Pays: France
Régiment: 10 ème de dragon
Période: 1807 - 1815
Dossier : 65394

________________________________________

Nom: MICHEAU
Prénom: Louis Noël
Commune de résidence: Deyrançon
Arrondissement: Niort
Département: Deux-Sèvres
Code: F79
Pays: France
Grade: Caporal
Régiment: 10 ème regt infanterie légère
Période: 05/05/1808 6 26/07/1814
Dossier : 290261


Nom: MORISSET
Prénom: Pierre
Commune de résidence: Deyrançon
Arrondissement: Niort
Département: Deux-Sèvres
Code: F79
Pays: France
Grade: Brigadier
Régiment: 26 ème de chasseur
Période: 1806 - 1814
Dossier : 290263

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Nom: SERVANT
Prénom: André
Commune de résidence: Deyrançon
Arrondissement: Niort
Département: Deux-Sèvres
Code: F79
Pays: France
Grade: Caporal
Régiment: 2ème régt du train d'artillerie
Période: 1806 - 1814
Dossier : 290262

________________________________________

Nom: SIMONNET
Prénom: René
Commune de résidence: Deyrançon
Arrondissement: Niort
Département: Deux-Sèvres
Code: F79
Pays: France
 Période: 1810 - 1814
Dossier : 65395

lundi 23 août 2010

Cahier de doléances de Deyrançon

Cahier de doléances de Deyrançon

(Aujourd’hui Prin-Deyrançon)

Nous ne possédons pas le procès verbal de cette paroisse.
Le procès verbal de l’assemblée préliminaire des trois ordres de la sénéchaussée de Saint Jean-d’Angély et son cahier de doléances nous donnent les renseignements suivants :
Président : DEBONEUIL, notaire royal.
Population : 200 feux.
Députés : Maître Pierre FRAIGNEAU, notaire royal, et René MICHEAU

Cahier de doléances

Cahier des plaintes, doléances et remontrances des habitants de la paroisse de Deyrançon assemblés à cet effet ce jourd’hui huit mars 1789, en conformité de la lettre du Roi du 24 janvier, enregistrée au siège de Saint-Jean-d’Angély par ordonnance de M. le Bailli du 20 février, signifiée à la paroisse en la personne du syndic, à la requête de Monsieur le procureur du roi le deux de ce mois de mars par Baron, huissier.

La paroisse de Deyrançon est de l’élection de Saint-Jean-d’Angély, y paie taille et vingtièmes.

Les domaines de la paroisse sont partie en la sénéchaussée de La Rochelle, et partie de Saint-Jean-d’Angély.

Il n’y a point de juridictions seigneuriales en la paroisse, les habitants vont plaider à Rohan-Rohan ou Mauzé.

Les deux tiers des terres de la paroisse sont en vignes d’un très mince rapport.

Les seigneurs qui perçoivent le plus de droits de complants et terrages, sont hors de la paroisse, ni eux ni leurs fermiers ne paient aucune imposition.

La paroisse contient deux cents feux, compris le curé et les nobles privilégiés.

La paroisse paie 1747 l. de taille et impositions accessoires, et 790 L. pour sa corvée en argent.

1) La paroisse se plaint que la taille est mal imposée, que les seigneurs voisins qui prennent en ladite paroisse, complants et terrages et dîmes inféodées, ne paient rien des impositions.

2) Elle a à se plaindre qu’elle paie une somme de 790 Ll. et les six deniers pour livre d’icelle, pour la corvée, dans un temps que l’entretien de 1 200 toises (1) de chemin qu’elle avait à entretenir était en bon état, qu’il n’en aurait pas coûté 300 L.. par année pour continuer de la même manière ; que cette même somme de 790 L est employée pour le chemin de Muron à Rochefort, et de ce que l’on veut que le syndic se rende sur ce chemin pour être présent à la vérification de l’ouvrage de l’adjudicataire.

3) Elle se plaint encore de ce que M. l’intendant à donné cette année une nouvelle imposition de quatre deniers pour livre de l’accessoire et de la capitation.

4) Que monsieur le receveur des tailles, pour les faire payer leurs tailles, vingtièmes et taxes de corvées, leur envoi deux hommes de garnison, pendant que les autres élections, on en envoi qu’un ; c’est une augmentation de frais considérables

5) Comme le revenu de la paroisse est en vin, les habitants sont obligés et contraints de payer des droits d’aides considérables, ce qui empêche la libre circulation de leur vin et en diminue la valeur.

Les habitants assemblés donnent pouvoirs à ceux qui seront députés pour les représenter à l’assemblée qui doit se faire à Saint-Jean-d’Angély, de déclarer pour eux, qu’ils gémissent sous l’administration des receveurs des tailles ; qu’ils sont accablés d’impôts de toute espèces, établis arbitrairement ; que les enfants sont forcés de payer la côte même personnelle de leurs défunts pères ; que l’on leur fait payer une somme exorbitante pour la corvée ; que les droits des aides est pour eux un droit ruineux, attendu que le revenu de la paroisse est le vin.

Comme fidèles sujets du Roi, ils demandent pour leur soulagement :

1) Que suivant les vœux de la province de Saintonge, ils soient en Etats provinciaux ;

2) Que l’imposition qui se lèvera ne soit plus, à l’avenir, l’ouvrage des commissaires comme M. l’intendant en envoyait pour faire le rejet de la taille, qu’il leur soit permis de s’imposer eux-mêmes ;

3) Demander que les vingtièmes, qui sont si mal imposés, eu égard aux fausses déclarations, soient abolis, attendu que les contrôleurs envoyés dans les paroisses favorisaient les seigneurs et ceux qui ont les plus grandes possessions ;

4) Que les corvées en argent qui se lève sur toutes les impositions de taille, soit annulée, attendu qu’elle ne sert qu’à enrichir des adjudicataires qui sont des créatures des intendants ou leurs subdélégués ;

5) Que les sergents aux tailles, ni les garnisons, ne puissent jamais être employés, car c’est autant d’impôts pour les paroisses ; on a supposé qu’il en coûtait chaque année, aux paroisses de l’élection de Saint-Jean-d’Angély, aux dessus de 25 000 L. pour les frais de ces garnisons qui, outre cela, se font nourrir par les collecteurs ;

6) Que les aident et les traites, droits si gênants pour le commerces de cette paroisse de Saintonge, soient éteints et anéantis ;

7) Que les petites juridictions des seigneurs ne puissent connaître que des droits des seigneuries, tant nuisibles à ceux des tenanciers ; un créancier ne peut voir finir son affaire ni obtenir de jugement contre son débiteur, faute d’audiences qui ne se tiennent que trois à quatre fois l’année, le plus souvent ce sont les postulants qui la tiennent et qui jugent chacun à leur tour. S’il y avait moins de ces petites juridictions, il y aurait moins de chicaneurs, moins de ces procureurs de campagne, qui tomberaient d’eux-mêmes, faute de clients ;

8) Qu’il serait un grand bien pour la campagne que les sergents des terres fussent supprimés, qui, sans savoir, induisent les parties dans des procès ruineux. Souvent ces sergents sont des gardes de la seigneurie qui, n’étant pa assez payés par les seigneurs, mettent les cultivateurs et les tenanciers du seigneur à contribution.

9) Que le contrôle des actes qui fut établi en 1693 pour le repos des familles, dont les droits sont (de) venus si à charge et si onéreux à tout le royaume par l’extension que les traitants et administrateurs ont donnés à tous conformément au tarif du mois de septembre 1706 ; que tous les autres droits soient abolis de même que les dix sous pour livre d’iceux ;

10) Demander que les sommes ou subsides qu’on sera obligé de payer et de lever pour subvenir aux besoins de l’Etat, soient également répartis entre tus les citoyens sans distinction de privilège ni d’état, à raison seulement de leur propriétés ;

Lesdits habitants de la paroisse de Deyrançon, disent que pour empêcher qu’il n’y eut de plaintes, à l’avenir, dans la répartition de l’impôt, qu’il faudra nécessairement lever pour remplacer tous ceux dont on demande l’abolition, que se soit un impôt territorial soit en nature ou argent.

L’impôt en nature serait celui qui serait le plus légal, il en résulterait que les curés, les gros décimateurs, les seigneurs, les privilégiés, les riches cultivateurs et les pauvres, ne payeraient qu’en proportion de leurs récoltes, ce serait l’impôt le plus égal à quelque taux qu’il fut ; on ne verrait plus de collecteurs enlever les meubles de leurs voisins et de leurs parents, faire saisir les récoltes des riches malaisés (2) on ne verrait plus mettre les collecteurs n prison, il ne faudrait plus de garnison comme à la taille, le temps que les collecteurs donnent au ra&mas de la taille, ils le donneraient à la culture de leurs terres et de leurs vignes.

Il serait avantageux pour les paroisses de la campagne qu’il y eut un fermier de l’impôt territorial, les blés qu’il récolterait resteraient dans la paroisse quand ils seraient à bas prix ; ce serait un magasin pour les pauvres, lors de l’enchère, qui en trouveraient à leurs besoins. Ce fermier emploierait des habitants pour ramasser les denrées, il aurait des bestiaux pour consommer les fourrages qu’il ramasserait, qui feraient des engrais qui serviraient à fertiliser les terres du canton qu’il habiterait. Quand aux châteaux, aux belles maisons, parcs, préclôtures et choses d’agréments, il en serait fait une estimation et sur la valeur, le régisseur ou fermier de l’impôt, percevrait son droit en vertu d’un rôle qui serait rendu exécutoire par messieurs les commissaires qui seraient nommés à cet effet ; on pourrait en agir de même pour ceux qui feraient commerce, et pour les maisons de ville.

Si l’impôt est en argent, il faudra faire faire des déclarations qui seront fausses ; il faudra des collecteurs pour le ramas, cela renouvellera tous les maux dont nous cherchons à nous garantir.

Fait et arrêté le présent cahier à la porte e l’église de Deyrançon, le dit jour, huitième mars mil sept cent quatre-vingt-neuf, par nous habitants de la dite paroisse dont le plus grand nombre déclare ne savoir signer.

(Suivent 10 signatures, celles de : Fraigneau, syndic et député, etc…)

Paraphé ne varietur
(Deboneuil, notaire royal)
Manque la signature du deuxième député

(1) 2 228 mètres ou 2 kml 338
(2) Riche malaisé : coquin qui fait le seigneur d’après Lacurne de Saint Palais, verbo, malaisé

dimanche 2 mai 2010

Étymologie

Dey, canton de Mauzé -
Ecclésia B. Mariae d'Ayeto, 1402 (panc.de Rochech.) -
Dey ranxon, 1718 (arch D. - S. e. 365) -
Day-Rançon (Cassini)
Le hameau de day uni à Rançon dépendait de l'archiprêtréMauzé, diocèse de Sainte, de l'élection de St Jean d'Angély, généralité de La Rochelle (état de la gén. de La Rochelle 1698
Relève de Rohan Rohan
Prin: Commune de Deyrançon
Breui (Le grand et le petit) Villages de la commune de Deyrançon et Usseau
Le Brueilh Malon (arch.V feuill 1.58
Le Grand Breuil-Barrabin, 1741(relevé de la Baronnie de Mauzé, inv. arc.D.-S. B p.43)
Dictionnaire Topographique du département des Deux Sèvres par Bélisaire Ledain

samedi 24 avril 2010


Paulin SAVIN, né le 09/11/1864 au Vanneau, dcd le 30/10/1930 à Montréal, de Céleste SAVIN, marié le 28/01/1891 au Vanneau avec Augustine SERVANT née le 18 avril 1863 à Sablé sur Sarthe et dcd le 07/02/1942 au 7795 rue Casgrain à Montréal de Jean-François SERVANT (né en 1835 à Deyrançon) et Françoise GERMAIN (née en 1837 à Deyrançon)
Paulin et Sabotier à Prin jusqu'à la liquidation en 1900 et à une date inconnue le couple pars au Canada, à Montréal, Eric à retrouvé des lettres qui portent les dates entre 1911 à 1919. Paulin est maçon avec des problèmes de santé. Sur le courrier du 04/12/1911 elle dit à ses parents et à son frère Arthur SERVANT qui habitent à Irleau (les parents se sachant ni lire ni écrire) que leur docteur qui avait 2 voitures, leur en a donné "une voiture anglaise à 2 places, qui à couté dix huit cent francs" et Paulin à acheté un traineau pour circuler l'hiver qui a couté 200 francs.
Sur une lettre du 01/10/1912 ils viennent d'avoir la lumière

mardi 20 avril 2010

Commerces de Prin

Théatre à Prin 12 juin 1892


































Avec dans la distribution des rôles
Eugène MORISSET
Eugène CHAUVET
Arthur MOULLIER
Cléophas CHARBONNIER
Albert BAUDIN
Clément PINEAU
Théophile PANIER
Omer FROUIN
Céline MORIN
Anastasie GREARD
Eugénie DENOUD
Marie FAUCHER

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mercredi 31 mars 2010

PRIN-DEYRANCON





Pourquoi Prin-Deyrançon ?

A l’origine il y avait deux communes :

La Commune de Deyrançon avec son église « Notre Dame de Day » avec son presbytère, son cimetière qui existe encore, son parc avec son mur d’enceinte, sa Mairie, son école.

Le nom de Deyrançon a deux origines, une prélatine pour Rançon qui signifie Rocher et latine pour Dei « Dieu ». Cela donne Rocher de Dieu.

Au Moyen-Age non long du « grand chemin » qui allait de Mauzé à Niort est édifiée une église dédiée à la Vierge Marie, Beata Maria de Deyest, alias Dayeto, Notre-Dame de Dey.

Le long du chemin de Mauzé à Mallet une autre église Beat Maria de Ransonio, Notre Dame de Rançon. Ces deux églises font partie de la même paroisse.

En 1402 il y avait deux paroisses, le village de Prin se trouvait dans celle de Dey, le Petit Breuil appelé le Breuil-Morisset sous l’ancien Régime.

La Commune de Deyrançon dépendait de l’ancienne province de la Saintonge.

Les guerres de religion ont dévastés l’église de Rançon.

Il faut attendre la révolution pour que la commune de Deyrançon soit fixée.

C’est la commune la plus vaste du département, elle regroupe deux villages Prin et le Petit-Breuil, 26 hameaux et des fermes. A côte de l’église, du cimetière existait une métairie dépendant du presbytère du prieur curé ou on a construit la mairie et l ‘école, l’ensemble de celui-ci constituait un hameau dont il était le chef lieu de la commune

Les deux principaux villages avaient des intérêts différents, au XIXe siècle de nombreux conflits et une rivalité ne tarde pas à s’installer.

Jusqu’en 1856 le chef lieu de la commune fut le Petit-Breuil. Sur reclamation des habitants de Prin ont fit construire une mairie à Deyrançon pour mette fin aux querelles, en 1856 le Conseil Général de Deux Sèvres prit un arrêté pour sectionner la commune. Les habitants ont été soumis à un référendum pour le changement de nom et la modification de la commune.

Le 3 juillet 1903 le Conseil d’Etat a prononcé la scission de la commune de Deyrançon en deux nouvelles communes Prin-Deyrançon et le Petit Breuil Deyrançon

Le jeudi 7 janvier 1907 à deux heures de l’après midi il sera procédé, à l’hôtel de la préfecture, par M. le maire de Prin - Deyrançon M Morisset louis assisté de deux conseillers municipaux, du receveur de ma commune et M Mercier, agent voyer à Mauzé, auteur du projet, à l’adjudication d’une mairie.

Le devis de ces travaux s’élève à 4.900 fr., y compris la somme à valoir pour imprévus.

mardi 30 mars 2010

Un peu d'histoire

La commune est située à proximité de la Route nationale 11, à 20 km de Niort et à 4 km de Mauzé-sur-le-Mignon.


Aujourd'hui, la Route nationale 11 qui relie Niort à La Rochelle, passe à proximité de la commune, par contre aucun échangeur existant au niveau de la commune, les principaux points d'accès se situent par l'échangeur d' Epannes en venant de Niort et l'échangeur de Mauzé sur le Mignon en venant de La Rochelle.
Par ailleurs, la route départementale 169 traverse la commune.

Les données hydrographiques

La commune est arrosée par deux cours d'eau, la Courance, qui coule aux portes du Marais poitevin, et le Mignon qui coule dans sa partie méridionale et se dirige vers le nord-ouest juste avant d'entrer dans le chef-lieu de canton de Mauzé-sur-le-Mignon.

Communes limitrophes Saint-Hilaire-la-Palud
Le Bourdet
Vallans
Cramchaban
La Rochénard
Prin-Deyrançon E
Mauzé-sur-le-Mignon
Priaires
Usseau

Hameaux
Prin-Deyrançon

• Grange
• Deyrançon
• La Crénaudière
• Le Champ Gâté
• Le Petit Jouet
• Le Grand Jouet
• Les Fontaines
• La Pièce Franche
• Claigue
• Le Fief Bouhet
• Le Gué
• Rouches
• La Touche

Histoire

Prin-Deyrançon a fêté son centenaire le 3 juillet 2003

La Fraise de Prin

Fin XIXe, début XXe siècle, beaucoup de familles consacraient un lopin de terre à la culture de la fraise des bois la quarantaine  (Fraise de Prin), principalement sur le pourtour des tourbières. Les femmes de la commune les ramassaient pour dix centimes de francs par panier. Les fraises partaient ensuite vers Paris par la gare de Prin. Elles étaient servies dans des grands restaurants. Le commerce des fraises des bois s'est arrêté en 1914. Actuellement une seule personne la cultive.

Les Tourbières

Environ 1 800 hectares de marais sont recouverts d'une terre noire, légère et combustible: la tourbe. La couche est parfois si épaisse qu'elle a pu faire l'objet de vastes carrières, les tourbières, qui évoluent après exploitation vers le comblement et le boisement, formant un milieu impénétrable de bois marécageux. L'exubérence de leur végétation et la mouvance de leur sol spongieux, gorgé d'eau, expliquent la fascination depuis toujours exercée par les tourbières.Entourées de mystères, elles ont nourri bien des légendes comme celle de le Fontaine d'Argent au Bourdet: n'ayant pas résisté à la tentation de s'y aventurer, une marquise aurait été engloutie avec carrosse et chevaux.

Église Notre-Dame de Dey

L'église Notre-Dame est située à Dey, au sud du bourg de Prin-Deyrançon. Cet édifice modeste et isolé est entouré par son cimetière ; il conserve deux sculptures romanes. L'église Notre-Dame a été remaniée de nombreuses fois au cours des siècles. Son origine pourrait remonter au 12e siècle.La façade présente un portail couvert en arc brisé, encadré de deux pilastres et surmonté d'une petite rosace. Le petit clocher carré est situé dans l'angle sud-ouest, il est percé d'ouvertures longues et étroites en plein cintre et couvert d'un toit en pavillon en ardoise. De nombreux contreforts renforcent l'édifice. Le chevet plat, encadré par deux contreforts obliques, est percé d'une grande baie gothique. Un collatéral est attenant au vaisseau principal au nord.Deux sculptures romanes ont été conservées dans cette église : Daniel assis avec deux lions lui léchant les pieds ; une femme mordue aux seins par des serpents et aux mains par des diables.

Ancien camp de prisonniers [2] (voir photos sur d'autres pages du blog)

A l'emplacement de l'observatoire astronomique de Prin - Deyrançon se trouve un ancien Camp d'internement français construit sur ordre des Allemands datant de la guerre 1939 / 1945. On y distingue encore la guérite , ainsi que les fondations des baraquements , une chapelle , et une cave pour y stocker les denrées alimentaires. .Actuellement il ne reste que des ruines, seul le clocher en zing à été sauvé (Il est sauvegarder par l'association"Le Fil du Temps" qui le remet en état) ainsi que les deux piliers de l'entré du camp (à gauche de ces 2 pilliers se trouvait le poste de garde de l'entrée du camp), les terrains sur lesquel ont été construit le camp on été vendu à differentes personnes. M CAGNOU Pierre, M SERVANT Michel ont travaillé sur le camp ils ont mis des pieux pour le cloturer.

La proximité de la Gare de Prin-Deyrançon facilitait les transfers de prisonniers. Lors de la reprise de la poche de La Rochelle par la résistance , les Allemands y furent à leur tour internés.

Ce " dépot " comptait 3900 prisonniers et portait le N° 93 .
* complément d'information apporté par M. Mickael Drillaud

Administration

            Période                Identité                Étiquette    Qualité

mars 2001 réélu en 2008 Jacques Morisset   UMP    Agriculteur

Structure de la population

 Prin-Deyrançon: Hommes 52,1% - Femmes 47,9%
Moyenne Nationale          48,6%                   51,4%
Sources des données : INSEE[5]

Économie
La commune possède une zone industrielle " Les Chéracles " (zone ecobois) et une activité agricole qui regroupe douze exploitations.

Vie locale
Prin-Deyrançon dispose d'un Bar-Tabac-Restaurant nommé Le Prin Gourmand
Un club de travaux manuels Un Prin de Création" (serviette collés, broderie, etc)
Le FOYER RURAL avec divers activités
Le cabaret "Un Prin de Folie"

Enseignement
Prin-Deyrançon dispose d'une école primaire[6] en regroupement pédagogique avec Le Bourdet ainsi que d'une garderie périscolaire.

Culture et Patrimoine
Ruines situées près de la chapelle Notre-Dame de Dey lieu ou se trouvait une mairie, une école, un presbitaire, un magnifique parc avec sont puit d'époque. du temps ou la commune était s'éparée en deux village, le village de Deyrancon, et le Village de Prin. (voir aticle "pourquoi Prin-Deyrançon)

Monuments religieux
Prin-Deyrançon dispose d'une église romane

Lieux et monuments
Église romane Notre-Dame de Dey et cimetière situés de l'autre côté de la route nationale 11 et reliés au village par un pont.

• Plusieurs lavoirs
• La Tourbière des " Vieilles Herbes " et La Tourbière de " Grange " (toutes les deux à 2 kilomètres du bourg) : anciens sites d'extraction de tourbe de chauffage aujourd'hui constitué d'étangs et de fossés (sites peu à peu laissés à l'abandon).
• Mairie
• ZAE nommée Les Chéracles
• Silot à grain
• Le moulin à blé Jousselin recontruit et transformé en minoterie vers 1900 qui très rapidement cesse ses activités. Elle est actuellement transformée en logement. Elle avait en 1906, une chute d' eau de 2,79 m de haut avec une roue développant une puissance de 3 ch.
• Logis (château)[7] et ferme à Grange
• La Ferme du Gué[8] (Culture de l'Angélique)
• La gare de Prin-Deyrançon[9], sur la commune de Prin-Deyrançon (Deux-Sèvres), est ouverte le 7 septembre 1857 par la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans. Elle est située sur la ligne Poitiers - La Rochelle - Rochefort.
• Observatoire et le club d'astronomie de la Lyre, crée en 1978 il n'existe plus actuellement.
• Un ancien camp de prisonniers (dernière guerre)
• La Touche est un petit hameau de 18 habitants situé à environ 4km du bourg.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Prin-Deyran%C3%A7on

La laiterie de Prin
















Laiterie Coopérative de Prin (Deyrançon)*

Créée en 1892, cette laiterie est située près du village qui lui donne son nom, dans la commune de Deyrançon, et à 40 mètres environ de la station de Prin-Deyrançon (ligne de Niort à La Rochelle)
Le nombre de ses sociétaires était, au 31 décembre 1895, de 91.
Les bâtiments, qui ont été spécialement aménagés pour la laiterie, se composent :
1) d’une chambre pour la machine
2) D’une salle pour la fabrication du beurre
3) D’un bureau
4) D’un magasin renfermant les objets nécessaires aux besoins de l’usine.
Il existe en outre des greniers, quais, hangars, citernes, etc.
Le matériel comprend : une machine de force de 5 chevaux, 2 écrémeuses Laval ayant chacune un débit de 350 litres à l’heure, une baratte danoise, un malaxeur, un bassin à lait et deux à petit lait, un réchauffeur, un réservoir à eau froide, 12 bidons et 6 bacs à crème.
Tous ces instruments ont été achetés en février 1892 et ont coûté 7.500 francs
L’écrémage du lait se fait le matin à 6 heures. La crème est conservée en toute saison pendant 20 heures dans la laiterie.
Le barattage à lieu également à 6 heures et dure environ 1 heure.
Le procédé d’emballage du beurre est le même que dans les autres laiteries et la vente se fait aux halles centrales à Paris.
Le personnel de la laiterie comprend : un chauffeur, un beurrier et un comptable.
Un ramasseur apporte chaque jour le lait dans une charrette ; sa tournée ne dure pas moins de 4 heures
La quantité de lait fourni pendant les différents mois de l’année 1895 a été de 315, 989 litres.
Celle de beurre de 15.984 kilogrammes, 500.
Le rendement moyen du lait en beurre a été de 19 litres 76 au Kilo et le prix moyen de la vente 2 francs, 27 le kilo.
Les vaches qui fournissent le lait appartiennent en grande partie à la race Parthenaise ; leur alimentation se compose de foin naturel et artificiel et de son mélangé avec des betteraves.
Les dépenses d’installation de l’usine se sont élevées à 18.000 francs. Elles ont été couvertes par un emprunt au taux de 4 francs, 50 %, remboursable tous les mois par 100 francs par voie de tirage au sort, selon les ressources de la société, et à l’aide d’un prélèvement de un centime par litre de lait fourni par les sociétaires.
Les frais divers de la laiterie sont les suivants :
Emoluments des employés : 993 francs, 50
Emoluments du ramasseur : 444 francs
Dépenses du moteur (achats de charbon, huile) : 650 francs
Frais d’emballage : 570 francs
Les transports par chemin de fer reviennent à 96 francs les 1.000 kilos, et les commissions aux mandataires ou aux dépositaires, à 3 francs, 70 par 100 kilos de beurre vendu.
* Extrait de l’étude sur les beurreries coopératives et l’industrie laitière dans le département des Deux Sèvres par A. Rozeray (professeur départemental d’agriculture) paru en l’année 1900

Hippolyte GENTIL (1848 - 1935)

INFORMATIONS GENERALES

M. Hippolyte GENTIL
Né le 30/12/1848 à DEYRANÇON (DEUX-SÈVRES - FRANCE)
Décédé le 08/09/1935 à NIORT (DEUX-SÈVRES - FRANCE)

MANDATS A L'ASSEMBLEE NATIONALE OU A LA CHAMBRE DES DEPUTES
22/07/1900 - 31/05/1902 : Deux-Sèvres - Républicain radical
11/05/1902 - 31/05/1906 : Deux-Sèvres - Républicain radical
20/05/1906 - 31/05/1910 : Deux-Sèvres - Gauche radicale

MANDATS AU SENAT OU A LA CHAMBRE DES PAIRS
Sénateur : de 01/01/1920 à 01/01/1927

BIOGRAPHIE

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (J.Joly)

Né le 29 décembre 1848 au logis de Prin, commune de Deyrançon (Deux-Sèvres), décédé le 8 septembre 1935 à Niort (Deux-Sèvres).
Député des Deux-Sèvres de 1900 à 1910.
Sénateur des Deux-Sèvres de 1920 à 1927.
Fils d'un propriétaire terrien, Hippolyte Gentil fit ses études au lycée de Niort et se destina de bonne heure au notariat. A l'ouverture des hostilités avec l'Allemagne en 1870, il partit dans les mobiles des Deux-Sèvres, fit la campagne avec les galons de lieutenant et fut blessé au combat de la Burgonce (6 octobre 1870).
Nommé notaire à Prahecq (Deux-Sèvres) le 15 mai 1874, il exerça ces fonctions jusqu'au 8 septembre 1897.
Elu conseiller municipal de Prahecq en 1875, puis adjoint au maire de 1888 à 1900, il quitta Prahecq en 1900 pour venir habiter à Niort.
Il fut conseiller d'arrondissement de 1877 à 1883, conseiller général de 1895 à 1925 et président du Conseil général de 1904 à 1920.
Au décès de M. Jean Roger de La Porte, il fut désigné par le parti républicain comme adversaire de M. Georges Thiébaud, candidat nationaliste envoyé dans les Deux-Sèvres par la Patrie française et élu député le 22 juillet 1900 au premier tour de scrutin, par 5.978 voix contre 2.228 voix à Thiébaud, sur 11.052 votants.
Réélu en 1902 au deuxième tour de scrutin par 7.096 voix sur 12.321 votants et en 1906 au deuxième tour de scrutin par 6.829 voix sur 9.020 votants, il siégea à la Chambre au groupe radical dont il fut secrétaire.
Il intervint dans les discussions budgétaires, dans celle du projet et de la proposition de loi concernant la fraude sur les vins et le régime des spiritueux. Il prit part également à la discussion des interpellations sur les viandes malsaines distribuées aux troupes, à celle du projet et des propositions de loi se rapportant aux conseils de guerre et déposa un projet de résolution sur la composition des haras de Saintes et de la Roche-sur-Yon.
Battu aux élections législatives du 24 avril 1910 par M. Henri de La Porte, socialiste unifié, il fut élu sénateur le 11 janvier 1920 au premier tour de scrutin, par 379 voix contre 360 voix à M. Brangier, sur 757 votants, comme candidat de la liste d'union républicaine et de défense sociale.
Membre notamment de la commission de l'armée, il s'intéressa surtout aux questions militaires, soit en déposant des rapports au nom de cette commission, soit en posant des questions écrites au ministre de la Guerre. Il ne se représenta pas aux élections du 9 janvier 1927 et mourut à Niort le 8 septembre 1935.
Il était chevalier de la Légion d'honneur, officier de l'Instruction publique et officier d'Académie.

Liste des prisonniers en 1940-1941

Liste officielle n° 10 de prisonniers français du 04/09/1940

Henri BUISSON, né le 29/07/1905 au Petit Breuil -Deyrançon, 2° classe au 621° R.P.
Liste officielle n° 19 de prisonniers français du 20/09/1940
Jean OVIDE né le 21/09/1914 à Prin-Deyrançon, 121° R.A.L
Liste officielle n° 23 de prisonniers français du 30/10/1940
Georges MARIE né le 29/12/12 à Prin-Deyrançon, cap. au 104° R.I.
Liste officielle n° 46 de prisonniers français du 30/11/1940
Henri GRIZEAU né le 16/02/1904 à Prin-Deyrançon, brigadier au 96° G.R.D.I. St XI A
Stalag Altengrabow, Allemagne
Liste officielle n° 52 de prisonniers français du 14/12/1940
Raymond VINATIER, né le 30/09/1906 à Prin-Deyrançon, 2° classe au 609° P. 203
Frontstalag, Chartres, Eure et Loire
Liste officielle n° 59 de prisonniers français du 02/01/1941
Roger MORISSET, né le 07/04/1900 à Prin-Deyrançon, 2° classe au 6° G. St.II A
Stalag, Neubrandenburg, Allemagne
Liste officielle n° 81 de prisonniers français du 11/03/1941
Pierre HERCOURT, né le 18/11/1910 à Prin-Deyrançon, 2° classe au 205° R.I. St IV B
Stalag Mühjberg/Elbe, Allemagne